Russie

Après avoir obtenu un visa de transit de 3 jours pour effectuer le trajet entre la Géorgie et le Kazakhstan, nous décidons de faire ce trajet en convoi avec d’autres voyageurs afin de pouvoir s’entre-aider en cas de pannes ou de problèmes. C’est donc avec Isa et Manu de la chaîne YouTube A notre tour, rencontrés par hasard à Tbilissi en Géorgie, que nous faisons cette traversée. Ils voyagent depuis 2020 avec Oscar un VW LT35 aménagé, un peu plus âgé que Polux.

Nous passons la soirée du 9 mai, jour de célébration des 80 ans de la victoire de la Russie sur l’Allemagne nazie, à Astrakhan. En Europe Occidentale, l’armistice de la Seconde Guerre Mondiale est fêté le 8 mai – cet écart de date s’explique par une histoire de décalage horaire le soir de la signature.

Pour le passage des douanes, nous battons un record avec 9h00 de démarches et d’attente aux douanes de Géorgie-Russie et de 3h00 pour celles de Russie-Kazakhstan avec un interrogatoire individuel filmé du côté russe. Un jeu de patience…

Vidéo

1:43 minutes de moments en Russie !

Visa en poche, nous avons 96 heures pour faire notre trajet retour et décidons de faire quasiment le même itinéraire qu’à l’aller. Finalement, nous passons la Russie en 3 jours, 2 nuits.

Sur nos deux journées de route, nous avons eu 3 contrôles de police avec fouille de Polux, scannage de nos passeports et de notre carte grise du véhicule. Au dernier contrôle, Polux a même eu droit au scanner rayons X ! Heureusement, ce dernier n’a pas détecté notre drone.

Pour les frontières, elles se sont relativement bien déroulées sans interrogatoire ni fouille approfondie de notre véhicule ou de nos portables. Comme un passage de douane normale… en 5 heures !

Entre les douanes de Russie et de Géorgie, nous roulons quelques kilomètres dans le « No man’s land » où tous les coups sont permis… dépassement à gauche, à droite, création d’une nouvelle colonne… au classement des conducteurs culottés, nous sommes bons derniers !

Sur cette route, nous apercevons énormément de carcasses de véhicules. Ces véhicules appartenaient à des russes ayant fui précipitamment leur pays à l’annonce de la mobilisation partielle en 2022 et, pour éviter les embouteillages ou les risques de fermeture de la frontière géorgienne, ont continué à pieds.